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L'observation du ciel.

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"Il y a l'oeil qui voit et le cerveau qui sait" Hubert Reeves

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Aussi loin que remontent les témoignages que nous connaissons, l'homme a toujours levé les yeux vers le ciel. L'astronome est donc né depuis très longtemps. Il a sans doute admiré quelquefois craint puis imaginé des images et des codes célestes, mais ce n'est que très récemment qu'il a "répertorié" en quelque sorte, le ciel. Pendant très longtemps son seul instrument a été : son oeil!

Bien sûr depuis quelques temps nous disposons de toute une panoplie d'instruments, mais in fine c'est quand même notre oeil qui transmet et le cerveau qui décode, y compris les aberrations qui peuvent être induites , quelles soient instrumentales ou environnementales.

Heureusement la curiosité inhérente à l'esprit humain, a conduit les hommes des générations successives à trouver des réponses aux problèmes rencontrés. Bien sûr bon nombre de questions restent encore irrésolues, mais notre héritage des connaissances scientifiques est important et, c'est une aide précieuse pour qui veut comprendre.

Le but de ce chapitre est de résumer, très modestement, ce que nous savons pour réaliser et comprendre les différents aspects d'une observation du ciel.

Afin de pas surcharger le corps du sujet, des liens vous seront proposés lors des traitements détaillés des parties un peu plus techniques ou scientifiques.

 

Bien réussir ses observations.

Le préalable à toute observation reste la connaissance du ciel qui s'acquiert en situant les constellations  de la sphère céleste. Une carte du ciel, une chaise longue, une lampe frontale (faisceau rouge) et un peu de patience et  de persévérance, sont les clés de cette acquisition sur la position des étoiles.

Quels instruments pour l'observation.

Il va falloir faire un choix en fonction de vos critères.  Mis à part les jumelles, les instruments sont de 2 types:

               - les Réflecteurs, appelés communément télescopes , sont munis de divers miroirs.

               - les Réfracteurs, appelés aussi Lunettes astronomiques, sont munies de plusieurs lentilles.

Les lunettes astronomiques, offrent l'avantage d'être compactes, ne nécessitent pas de réglages, sont facilement transportables mais sont limitées en diamètre et en longueur de focale, à moins d'y consacrer un budget important!

Elles sont également très attrayantes pour l'astrophotographie, qui sera développée dans un autre chapitre.

 La première lunette astronomique à été sans doute fabriquée par un artisan opticien hollandais, Hans Lippershey (1570-1619). Mais c'est Galilée(1564-1642) qui a réalisé la sienne avec beaucoup de soin, en polissant une lentille concave et une convexe.

Les réflecteurs offrent un choix très large avec un large spectre des formules optiques.

Il existe deux principaux types de télescopes réflecteurs:

- le télescope de Newton

- le télescope de Cassegrain

Les Newton sont des télescopes classiques, très répandus et l'on doit ce type de construction à Isaac Newton, qui souhaitait améliorer la qualité des objets célestes observés grâce à la lunette de Galilée. Le Newton est composé de deux miroirs. Le miroir primaire permet de collecter la lumière provenant du ciel, tandis que le miroir secondaire permet de rediriger la lumière collectée vers l'oculaire situé sur le côté du tube.

Le Dobson.

C'est le mathématicien américain John Dobson qui souhaitant avoir un télescope facile à utiliser, a monté un télescope Newton sur une monture azimutale de fabrication personnelle.  Ce système est maintenant très répandu  et un grand nombre d'astronomes amateurs se lancent dans ce type de fabrication.

Le télescope de Cassegrain


Inventé par Laurent Cassegrain en 1672, c'est un télescope réflecteur qui, a la différence du télescope de Newton, possède un miroir primaire percé en son centre.
Ce type de télescope possède un miroir parabolique convergent et un miroir hyperbolique divergent. Une des caractéristiques principale du Cassegrain par rapport au Newton, c'est que l'image se forme derrière l'instrument, alors que sur un télescope de type Newton, elle se forme sur le côté du tube.

Les télescopes catadioptriques les plus courants sont les suivants:


- Le Schmidt-Cassegrain

- Le Maksutov-Cassegrain

- Le Ritchey-Chrétien

Nous avons choisi notre télescope, l'on commence à se repérer dans le ciel nocturne, et nous allons observer.

Les quelques petites règles suivantes seront des alliées pour une observation réussie!

Sortir l'instrument au moins 2 h avant l'observation, pour le mettre à température ambiante. Cela évitera les turbulences à l'intérieur de celui-ci.

Il est très désagréable de faire de l'astronomie si on a froid. Il convient donc de s'habiller chaudement.

Si l'on observe avec un Dobson il vaut mieux commencer par repérer aux jumelles la partie du ciel que l'on va

observer, afin que la recherche de l'objet en soit facilitée.

Si l'on dispose d'une monture équatoriale avec un goto de surcroît, l'on aura soigné la mise en station, que nous verrons plus en avant.

·Ne pas chercher à trop grossir l'image. Plus on grossit l'image et plus on perd en luminosité et en qualité d'image.

Il vaut mieux regarder une image plus petite mais bien nette au lieu d'une grosse tache floue.

L'oeil s'habitue à l'obscurité en 20mn, une vive source lumineuse détruit instantanément cette acuité, et il faudra 20mn pour la retrouver. Utiliser une lampe de poche avec un filtre rouge pour toutes manipulations, lecture de carte, dessins dans le noir. On se rend compte que on ne peut pas faire de  l'observation et de  l'astrophotographie dans la même soirée, car cette dernière nécessite bien souvent l'utilisation d'un ordinateur!

Etre très méthodique. Bien ranger les oculaires après utilisation.

Eviter de faire des mouvements brusques qui risqueraient de bousculer l'instrument .

Si un objet apparaît très faiblement dans l'oculaire, il vaut mieux utiliser la vision décalée. Cette technique améliore considérablement l'observation.

Il vaut mieux commencer par observer les objets situés à l'ouest car ils descendent les premiers sur l'horizon.

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Une observation se prépare soit à l'aide de cartes, ou/et avec un logiciel de planétarium comme Stellarium.

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Bonnes observations.

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